Fiche Pratique 

Couleur des leurres
Comment les choisir ?

Fiches pratiques

• Topwater

• Skipping

• Pitching

• Exploration

• Pêche au vif en étang

• Silure à la bouée

• Réviser ses boites de leurres

• Hivernage d'un moteur

• Regarnir un moulinet

• Silure à la bouée

• Affûter un hameçon

• Verticale de printemps

• Silure en dérive

• Couleur des leurres

• Pêche au lipless lourd

• Brochet au crankbait

• Coup du matin au PN








 

Il existe des règles de base qui permettent de trouver assez vite la bonne couleur pour votre leurre en fonction des circonstances.

bulb L'importance de la couleur du leurre varie selon les techniques et les conditions, mais elle est rarement nulle, et peut parfois s'avérer primordiale. Le choix d'un coloris est un compromis entre le besoin de visibilité, le degré d'agressivité du poisson et d'autres paramètres plus mystérieux.

Bien choisir la couleur des ses leurresLa couleur joue un rôle d'autant plus important que la visibilité est bonne et que le poisson a le loisir de bien voir le leurre (leurre souple ou poisson nageur par exemple).

Mais même pour la cuiller tournante il y a souvent un coloris qui marche mieux que les autres.

C'est pourquoi, sans forcément posséder toutes les couleurs possibles, il faut avoir un minimum de choix à proposer au poisson, et qui répondent si possible à des besoins radicalement différents.

La règle de base est que plus l'eau est claire et plus la luminosité est importante, plus la couleur doit être discrète et naturelle, voire imitative : nacré et dos noir (gardon), dos vert zébré de noir (perche), translucide (Ayu), marron ou kaki (écrevisse) pour les leurres souples, etc.

Inversement plus l'eau est teintée et la visibilité faible (coup du soir, temps pluvieux) et plus la couleur doit être « flashy » : blanc pur plutôt que nacré, fire tiger plutôt que perche, jaune fluo ou chartreuse, orange, etc.). Bien entendu cette règle connaît des exceptions, mais elle se vérifie régulièrement.

Dans des eaux très troubles (crue par exemple), on considère que les couleurs très sombres offrent la meilleure visibilité (noir, violet).

Un autre facteur à prendre en compte est le degré d'agressivité du poisson. Quand il est actif et mordeur, une couleur très visible ne le gêne pas même en eau claire et optimise la détection du leurre.

Par exemple des décorations très contrastées comme le fire tiger ou le coloris « Malboro » (tête rouge et corps blanc) font merveille sur les poissons chasseurs. Inversement, un poisson au repos ou éduqué par une forte pression de pêche refuse généralement les couleurs vives et contrastées.

Enfin il est fréquent qu'une couleur ou décoration (mélange de couleurs) donne de bons résulats quand les autres ne marchent pas, sans que l'on sache très bien pourquoi. C'est pourquoi, en cas de refus ou d'absence de touches, il ne faut pas hésiter à essayer différentes couleurs, car l'échec peut venir de là.

De même si une couleur marche bien mais que les touches s'espacent et s'arrêtent, en changer permet parfois de relancer la pêche. Faute de bien comprendre comment la couleur agit sur les poissons, il faut au moins être conscient qu'elle a souvent de l'importance, et ça c'est une certitude...

bulbQuand on ne sait quelle couleur choisir on peut se fier à la règle qui consiste à utiliser la même tonalité que celle de l’eau : eau claire – leurre clair ou translucide, eau verte – leurre vert ou chartreuse, eau brune – leurre marron ou violet, etc.


 
 fleche  Acheter des leurres


Autre article sur la couleur des leurres:

• Pêche à la Verticale, quelle couleur choisir ?



Page d'accueil > Techniques > Tactiques

© 2010 - Michel Tarragnat