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    Technique de pêche
 

Verticale :
La bonne profondeur

Quand deux verticaliers se rencontrent, qu'est-ce qu'ils s'racontent... ? La première question qui vient aux lèvres est toujours : "à quelle profondeur tu les as touchés" ? Généralement suivie de "sur quelle couleur ?" (de leurre).

Notre première préocupation consiste en effet à essayer de savoir dans quelle fourchette de profondeur se situent les sandres. C'est que dans des eaux profondes, on constate qu'à l'instant T la majorité d'entre eux affectionnent une profondeur particulière, disons une fourchette de quelques mètres.
Par exemple 6-8 m ou 10-13 m à la belle saison, ou 15-17 m, 22-25 m en plein hiver. Ce sont des fourchettes assez fréquentes. Se concentrer sur la bonne gamme de profondeur augmente les chances de rencontrer du poisson. Il faut toutefois noter que cette profondeur peut varier selon les heures de la journée, et ne pas s'enfermer définitivement dans une prospection trop étroite...

sandre en verticale à Bort les OrguesCertains jours, grâce au sondeur, on trouve rapidement des pistes intéressantes, que l'on s'empresse d'explorer. Mais parfois il n'y a pas grand chose à voir, ou du moins rien qui ne donne de réelles indications sur la marche à suivre.

Qu'à cela ne tienne, la Verticale permet aussi de trouver le poisson collé au fond, donc indétectable au sondeur, et de déterminer de façon empirique la bonne profondeur. Pour cela il existe deux méthodes.

Deux méthodes pour trouver "la" profondeur

Première méthode : prospecter une pente par dérives successives parallèles, en allant du large vers la rive, donc du plus profond au moins profond, jusqu'à ce que l'on touche du poisson à une profondeur donnée, que l'on s'empresse bien sûr de mémoriser.

Faut-il aller du large vers la berge ou inversement ?

Les deux méthodes ont leurs avantages. Une dérive du moins profond au plus profond (de la rive vers le large) oblige à donner du fil constamment, et il est difficile de bien garder le fond.

Mais cette nage décollée et en dents de scie plait beaucoup aux sandres un peu agressifs, qui réagissent facilement à la vue d'une proie leur tombant sous le nez, ou nageant bien au dessus du fond.

Une dérive du large vers la rive oblige à reprendre du fil, le leurre se tient plus souvent près du fond et épouse mieux le relief. Les sandres apathiques sont plus facilement séduits par cette nage en rase-motte sous leur nez.

Et oui, la Verticale est une technique qui cache bien des subtilités...

Deuxième méthode : faire des dérives à profondeur fixe, en suivant différentes courbes de niveau, donc plus ou moins parallèlement à la rive, jusqu'à ce que l'on ait trouvé la bonne couche.

Laquelle de ces méthode est la meilleure ou la plus rapide ? C'est une affaire de circonstances : importance de la pente, direction du vent, humeur des poissons, inspiration du pêcheur, etc.

La première peut être très rapide si le poisson est mordeur, mais si l'on a déjà une bonne connaissance du plan d'eau, des bons secteurs, ou de la profondeur approximative à laquelle se tiennent les sandres à cette époque, la seconde méthode sera plus productive.

Quoiqu'il en soit, une fois que l'on a une idée de la profondeur à prospecter en priorité, c'est la méthode des courbes de niveaux qui doit être privilégiée, puisque c'est celle qui maintient le leurre au maximum dans la bonne tranche d'eau.

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